Pourquoi notre manière d’entreprendre est obsolète : Se réinventer pour l’entreprise du 21ème siècle
Notre manière d’entreprendre appartient encore au 19ème siècle. Comment passer d’un modèle obsolète d’investissement massif à une approche agile du 21ème siècle ? Libère-toi du trio toxique “pas le temps, pas d’argent, pas de compétences”, des mythes entrepreneuriaux et mise sur tes forces naturelles pour une entreprise alignée avec tes valeurs.

L’autre jour, je discutais avec Paul, un bijoutier du centre-ville. Son magasin existe depuis 1987 et il est fier de sa vitrine impeccable. Mais quand je lui ai demandé comment allaient les affaires, son regard s’est assombri : « Les clients ne viennent plus comme avant. »
Ce cas n’est pas isolé. Depuis l’apparition d’Internet, la manière de faire du business a complètement explosé. J’ai vu des entreprises centenaires disparaître en quelques mois, et des gamins de 25 ans bâtir des empires depuis leur chambre. Ça me fascine autant que ça m’effraie parfois.
L’entreprise du 21ème siècle doit être connectée, omniprésente, digitale, agile… Autant dire qu’on nage en pleine révolution. Et bon sang, Internet fait encore peur à tant d’entrepreneurs ! Ils y voient une jungle hostile : concurrence mondiale impitoyable, compétition agressive, et ce sentiment permanent d’être largué techniquement.
Que tu le veuilles ou non (et crois-moi, je suis passé par là aussi), la manière traditionnelle de fonctionner est morte et enterrée. Fini le temps où le commerçant attendait tranquillement que le client pousse la porte. Ce monde-là, je l’ai connu, mais il n’existe plus. L’entreprise du 21ème siècle est là, avec son lot de challenges inédits et d’opportunités folles.
La rupture de paradigme : du 19ème au 21ème siècle
Après 8000+ heures de mentorat et plus de 2300 projets analysés, je peux te le dire sans détour : notre façon d’entreprendre nous fait souffrir. Et le pire ? La plupart d’entre nous ne comprennent même pas pourquoi ils rament.
Tiens, la semaine dernière, j’ai reçu Marc dans mon bureau. Ancien cadre reconverti, il a investi toutes ses économies dans une boutique de déco. Six mois plus tard, il est au bord du gouffre et ne dort plus. Son problème ? Il gère son business de 2023 avec des méthodes de 1923.
« On a vraiment une approche des pratiques business, une manière de construire nos pensées, nos décisions, qui appartiennent complètement au 19ème siècle versus une approche moderne qui appartiendrait au 21ème. Et ça, ça nous tue à petit feu. »
Pour te faire toucher du doigt cette rupture, imagine un type qui voulait lancer un nouveau stylo il y a 100 ans. Concrètement, il faisait quoi ? Un truc de dingue quand on y pense :
- Il achetait des machines, louait un atelier (coût de malade)
- Il embauchait des ouvriers (sans même savoir s’il vendrait un seul stylo)
- Il négociait avec les fournisseurs, stockait la matière première
- Il fabriquait son stock (des centaines ou milliers de pièces)
- Il les emballait et suppliait les boutiques de les prendre
- Et après tout ça ? Il croisait les doigts pendant six mois, un an, pour voir si ça prenait
Durant cette période, il claquait toutes ses économies, son temps, engageait sa réputation… SANS MÊME SAVOIR si quelqu’un voudrait de son foutu stylo ! Jouer au casino serait moins risqué.
Maintenant, regarde l’approche que j’enseigne à mes clients en 2023. C’est un autre monde :
- Tu crées une landing page qui présente ton concept (coût : quelques euros)
- Tu testes l’appétit du marché avec des précommandes ou une campagne simple
- Tu obtiens ta “proof of concept” avant de lâcher le moindre euro en production
- Et seulement si ça marche, tu investis progressivement, étape par étape
J’ai vu des startups valider leur concept avec 2000€ quand d’autres brûlaient 20 000€ pour apprendre qu’ils n’avaient pas de marché. Dingue, non ?
Pourtant… pourtant ! Je vois encore chaque semaine des artisans, des créateurs, des entrepreneurs qui fabriquent 200 exemplaires de leur produit avant même d’avoir vendu le premier. Leur atelier déborde, leur compte en banque se vide, et leur moral s’effondre.
J’utilise souvent cette analogie qui parle à tout le monde : c’est comme si on voulait encore construire des Ponts du Gard. Bien sûr que c’est magnifique, ce vestige romain ! Une prouesse technique pour son époque ! Mais franchement, tu imagines approvisionner Paris en eau avec des aqueducs aujourd’hui ?
Persister avec ces méthodes d’un autre temps, c’est exactement ça : construire des aqueducs à l’ère des stations de pompage ultra-efficaces.
Pour explorer cette approche moderne de validation, découvre mon épisode “Scaler de 150k à 500k€ de CA Annuel : 10 points clefs pour scaler un business” (#573) qui dévoile les facteurs essentiels de croissance rentable.‘avaient pas de marché. Dingue, non ?
Pourtant… pourtant ! Je vois encore chaque semaine des artisans, des créateurs, des entrepreneurs qui fabriquent 200 exemplaires de leur produit avant même d’avoir vendu le premier. Leur atelier déborde, leur compte en banque se vide, et leur moral s’effondre.
J’utilise souvent cette analogie qui parle à tout le monde : c’est comme si on voulait encore construire des Ponts du Gard. Bien sûr que c’est magnifique, ce vestige romain ! Une prouesse technique pour son époque ! Mais franchement, tu imagines approvisionner Paris en eau avec des aqueducs aujourd’hui ? On serait tous morts de soif ! Persister avec ces méthodes d’un autre temps, c’est exactement ça : construire des aqueducs à l’ère des stations de pompage ultra-efficaces.
Le trio toxique qui t’empêche d’avancer (et comment je l’ai surmonté)
Je vais être cash : quand j’entends un entrepreneur me sortir le combo fatal « Je n’ai pas le temps, pas les compétences, pas l’argent », j’ai envie de renverser mon café. Et pourtant, moi-même, quand j’ai lancé ma première boîte d’informatique en 2003, je me le répétais en boucle.
Si ce mantra avait une once de légitimité à l’époque de ton arrière-grand-père, aujourd’hui c’est juste un poison mental. Laisse-moi te raconter pourquoi avec des exemples concrets.
“Pas le temps” – Sérieusement ? J’ai coaché une mère célibataire de trois enfants qui a bâti son entreprise en travaillant entre 21h et minuit pendant un an. Je l’ai vue pleurer de fatigue certains jours. Mais elle a réussi. Parce que la vérité, c’est que tu ne “trouves” pas du temps, tu le “crées“. J’ai moi-même écrit mon premier business plan dans les transports en commun.
“Pas les compétences” – Avant de devenir mentor, j’étais nul en marketing. Vraiment nul. J’ai appris sur YouTube, dans des groupes Facebook, en testant, en me plantant. Pour le prix d’une bière par mois, tu as accès à plus de connaissances que n’importe quelle université il y a 30 ans. J’ai vu des boulangers devenir experts en SEO. Des coiffeurs maîtriser Facebook Ads mieux que des agences.
“Pas l’argent” – Mon client préféré a lancé sa marque de cosmétiques avec 3000€. Aujourd’hui il fait 2 millions de CA. Comment ? Il a d’abord vendu une idée, puis prévendu ses premiers produits. Maintenant les banques le supplient de prendre leur argent. Quelle ironie !
« Franchement, aujourd’hui, tu peux démarrer un business avec quelques milliers d’euros. J’ai vu des gens lancer des trucs qui cartonnent avec moins que le prix d’une occasion sur Leboncoin. On n’est plus en 1950 ! »
Je ne dis pas ça pour te faire culpabiliser. Je l’ai vécu moi-même. J’ai eu ces mêmes blocages quand j’ai fait ma reconversion. Mais j’ai découvert que ces excuses deviennent vraiment dangereuses quand ton business commence à décoller – c’est là qu’elles créent des nœuds d’étranglement qui peuvent tout faire capoter.
Les mythes entrepreneuriaux qui te pourrissent la vie (et comment je m’en suis libéré)
On en parlait justement hier avec un client qui n’arrivait plus à dormir à cause de ces conneries qu’on nous sert à longueur de journée. Notre culture est saturée de mythes toxiques sur l’entrepreneuriat :
- “Un vrai entrepreneur écrase la concurrence” (ah bon ? moi j’ai construit mes meilleurs succès sur des partenariats)
- “Sans idée révolutionnaire, pas d’entreprise viable” (faux ! 90% des entreprises à succès que j’accompagne font juste MIEUX ce qui existe déjà)
- “L’entrepreneur est un aventurier qui aime le risque” (tu parles ! les meilleurs que je connais sont obsédés par la réduction des risques)
- “Pas de vie privée quand on entreprend” (mon divorce m’a appris cette leçon à la dure… plus jamais)
- “Si tu ne vises pas le million, t’es un looser” (certains de mes clients les plus épanouis gagnent modestement mais ADORENT leur quotidien)
Ces mythes sont des virus mentaux. Ils m’ont personnellement rendu malade. En 2016, je me suis retrouvé à l’hôpital à cause d’une crise d’angoisse. Pourquoi ? Parce que je n’étais pas le putain d’Elon Musk qu’on me disait de devenir.
Les ravages de ces mythes sont profonds :
- Je me rappelle encore ma honte quand un ami a débarqué en Porsche à mon anniversaire alors que j’avais une Clio cabossée
- Pendant des années, j’ai eu peur de parler en public de mon parcours, persuadé d’être un imposteur
- J’ai trahi mes valeurs profondes pour correspondre à une image d’entrepreneur “winner“
- J’ai fini par ne plus me reconnaître dans le miroir
Et là, j’ai craqué. J’ai tout remis à plat. J’ai compris que l’entrepreneuriat du 21ème siècle pouvait être RADICALEMENT différent.
« Sérieusement, on n’a pas besoin de se tuer comme mon père qui faisait 80 heures par semaine sur son exploitation agricole. J’ai appris dans la douleur qu’on peut construire une approche entrepreneuriale respectueuse de soi, de sa santé et de ses proches. »
J’ai des clients qui ne travaillent que 4 jours par semaine et dont l’entreprise performe mieux que celle de leurs concurrents surmenés. Parce qu’ils sont frais, inspirés, créatifs.
Les injonctions sociales qui t’emprisonnent (ma lutte personnelle)
Parlons des voix dans ta tête. Ces petites phrases qui te hantent. Ces règles que tu n’as jamais choisies mais qui dictent ta vie d’entrepreneur. J’appelle ça les injonctions sociales, et elles m’ont pourri l’existence pendant des années :
- “Si tu ne souffres pas, tu ne mérites pas de réussir” (mes insomnies applaudissent)
- “Être riche prouve que tu es vertueux” (et merde pour les artistes, soignants, profs…)
- “Un agenda rempli = une personne importante” (mon ulcère confirme)
- “Seule la croissance compte, toujours plus” (ma planète se marre)
- “L’échec est la marque des losers” (pourtant mes plus belles réussites sont nées de plantages spectaculaires)
Ces conneries sont des parasites mentaux. Tellement enracinées qu’on ne les voit même plus. Elles programment nos décisions sans qu’on s’en rende compte.
Tiens, un truc perso qui m’a marqué. En 2017, j’ai pris mes premières vraies vacances en 7 ans. Et devine quoi ? J’ai passé les trois premiers jours à CULPABILISER. À me répéter en boucle une phrase de mon père :
« ‘On ne vit pas d’amour et d’eau fraîche‘… Cette phrase tournait dans ma tête comme un mantra. Sans parler de sa conviction que ne pas bosser 80h par semaine, c’était être une ‘grosse feignasse’. Ça m’a bouffé pendant des années. L’héritage du père… »
Attention, je ne balance pas mon père ! Je l’adore, et il a fait ce qu’il a pu avec les modèles de son époque. Mais j’ai dû faire un travail sur moi pour comprendre que ces injonctions n’étaient pas les miennes. Et sérieusement, l’amour et la passion ne sont-ils pas des moteurs plus puissants que la peur et la culpabilité ?
Pour m’en libérer, j’ai dû les identifier une par une, les écrire, les questionner, décider lesquelles garder (si, si, certaines ont du bon) et lesquelles jeter aux orties. Résultat ? Plus d’authenticité, plus de créativité, des clients qui sentent que je suis aligné, et surtout, le retour du PLAISIR d’entreprendre. Ça vaut tous les sacrifices du monde.
Arrête de bosser tes faiblesses ! (la leçon qui a tout changé pour moi)
Souviens-toi de l’école. Mauvaise note en maths ? Qu’est-ce qu’on te disait ? “Travaille plus les maths !” Cette approche à la con nous a tellement conditionné que même en tant qu’entrepreneur, on continue à s’acharner sur nos points faibles.
Laisse-moi te raconter une histoire qui a bouleversé ma vision. J’avais un client, Stéphane, commercial hors pair mais nul en compta. Il passait 80% de son temps à essayer de comprendre ses bilans au lieu de vendre (son vrai talent). Résultat ? Sa boîte battait de l’aile.
Un jour, exaspéré, je lui ai dit : “Et si tu virais ces putains de bilans et que tu te concentrais UNIQUEMENT sur la vente pendant un mois ?” Il a embauché un comptable à mi-temps et a TRIPLÉ son chiffre d’affaires en six semaines. La leçon m’a giflé.
Cette obsession pour nos faiblesses crée deux catastrophes :
- Elle nous détourne de ce en quoi on pourrait être EXCEPTIONNELS
- Elle nous murmure constamment “t’es nul“, “t’es pas à la hauteur“, jusqu’à nous paralyser
Même Apple a des points faibles ! Mais ils s’en foutent. Ils se concentrent sur leur avantage compétitif : l’expérience utilisateur et le design. Ils ne perdent pas de temps à devenir les meilleurs en tout.
« J’ai compris un truc fondamental : la route pour transformer une faiblesse en excellence est une putain d’autoroute embouteillée et sans fin. Alors que transformer un point déjà bon en point d’excellence, c’est un raccourci en Ferrari. »
Dans mon approche du 21ème siècle, je pose toujours cette question à mes clients : “Qu’est-ce qui te vient NATURELLEMENT ? Qu’est-ce que tu fais sans effort ?” Et on bâtit tout là-dessus :
- J’ai un client écrivain dans l’âme : on a tout misé sur un blog qui cartonne en SEO,
- Une cliente qui déteste écrire mais adore parler : podcast et vidéos YouTube, zéro article,
- Un artisan qui brille en salon : on a axé 70% de sa stratégie sur les événements physiques,
- Une entrepreneuse introvertie mais géniale en analyse : newsletter de niche ultra-pointue.
Putain, ça change tout ! Non seulement c’est plus efficace, mais tu te lèves le matin avec la JOIE de faire ce que tu aimes. Ce cocktail d’enthousiasme et de compétence naturelle, c’est ton carburant secret. J’ai vu des gens transformer des business moribonds juste en réalignant leur stratégie sur leurs forces.
endre des imprimantes d’une marque qui tombait constamment en panne, préférant proposer une alternative plus fiable, même si moins connue. Cette décision, alignée sur mes valeurs, a renforcé ma satisfaction personnelle et la confiance de mes clients.
Validation rapide et itération : les secrets de l’agilité
L’approche du 21ème siècle s’inspire largement des méthodes lean et agiles qui ont révolutionné l’industrie du logiciel. Ces principes sont parfaitement applicables à tout type d’entreprise :
- Construire une version minimale de ton offre (MVP – Minimum Viable Product)
- Mesurer la réaction du marché
- Apprendre des retours clients
- Itérer pour améliorer l’offre
Cette boucle de feedback rapide te permet d’éviter les investissements inutiles et d’adapter ton offre au plus près des besoins réels du marché.
Prenons l’exemple d’un artisan céramiste. Plutôt que de produire 100 pièces identiques avant de tester leur commercialisation, il peut :
- Créer 5 modèles différents
- Les présenter sur Instagram et son site web
- Proposer des précommandes
- Analyser quels modèles suscitent le plus d’intérêt
- Lancer la production des modèles plébiscités
Cette approche minimise les risques et maximise les chances de succès.
La transformation digitale accessible
Le challenge de notre époque est clair : comment faire la transition entre un commerce de proximité traditionnel et un commerce de proximité digital ? Comment utiliser les atouts des technologies pour un service plus performant sans faire exploser le budget ?
La transformation digitale n’est pas réservée aux grandes entreprises. Elle est accessible à tous grâce à :
- Des outils en ligne abordables, voire gratuits
- Des plateformes de vente clé en main
- Des réseaux sociaux pour toucher une audience ciblée
- Des systèmes de paiement sécurisés et simples à intégrer
L’essentiel est d’avoir une approche progressive, en commençant par les fondamentaux :
- Une présence en ligne basique (site vitrine ou page Google My Business)
- Un système de prise de contact efficace
- Une gestion de la relation client (CRM) adaptée
- Des canaux de communication pertinents pour ta cible
Conclusion : Réinventer ton entrepreneuriat
L’entreprise du 21ème siècle est à portée de main. En quelques mois, tu peux opérer cette transformation et sortir des schémas obsolètes qui t’empêchent d’avancer.
Je t’invite à :
- Identifier tes croyances limitantes héritées du passé
- Déconstruire les mythes entrepreneuriaux qui te freinent
- Focaliser ton énergie sur tes points forts plutôt que tes faiblesses
- Adopter une approche de validation rapide et d’itération
- Mettre en place les quatre piliers d’une entreprise moderne
Ce cheminement n’est pas uniquement professionnel, c’est aussi un voyage personnel vers plus d’authenticité et d’alignement.
« C’est comme ça qu’on a beaucoup plus de chances de réussir l’entreprise : quand on est congruent entre ses valeurs et ce qu’on fait dans son business, plutôt que quand on accepte des injonctions ou ce qu’on pense être obligatoire. »
Pour aller plus loin dans cette transformation et découvrir les outils concrets que j’ai développés pour t’aider à déconstruire les mythes et injonctions qui te limitent, je t’invite à télécharger mon livre « La psychologie de l’entrepreneur, les mécanismes cachés de l’échec et de la réussite » sur BusinessTemple.co.
Ta réussite entrepreneuriale du 21ème siècle commence maintenant. Il est temps de laisser derrière toi les méthodes obsolètes et d’embrasser une approche moderne, équilibrée et alignée avec tes valeurs profondes.
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